Poc
Cette maison est un centre de loisirs permanent. Je vais prendre des inscriptions pour rentabiliser le truc.
Ce matin Matthieu n'est pas allé à l'école. Je ne sais pas s'il y avait école. Je ne sais pas si l'instit était là. Je sais qu'il y avait du verglas, et je ne peux pas marcher sur le verglas. Il va falloir que je trouve une solution, comme une gentille voisine, parce que cet enfant ne peut pas rater le prochain mois d'école sous prétexte de verglas.
J'ai donc sacrifié (encore) une journée de révisions pour occuper mes fauves. Au bout de trois jours d'enfermement, même le plus doux des trolls se transforme en fauve.
Pendant que je buvais mon café, il m'a semblé entendre un vague "poc". (Hein, BSSEE , POC!) Matthieu est arrivé en tenant un sac en papier de la boulangerie et en criant "je veux ça!" Dans ces sacs, habituellement, il y a des petits gâteaux ou des pains au lait. Cette fois, il y avait les trois oeufs de l'omelette du déjeuner.
Miam.
Heureusement que j'avais appris dans un vieux journal de Mickey (ou un Picsou) que pour ramasser un oeuf cassé, on le saupoudre de sel. Vingt ans plus tard, ça m'a simplifié la tâche.